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Documentaire | Mercredi le 3 août 2011 |
| > | | Françoise Héritier, la pensée de la différence.
Dans la collection Empreintes, un documentaire de Teri Wehn Damisch, co-produit par Cinétévé et France Télévisions.
Projection en présence de la réalisatrice Teri Wehn Damisch et de la productrice Fabienne Servan-Schreiber (Cinétévé)
Professeur Honoraire au Collège de France, où elle a succédé à son maître Claude Levi Strauss à la chaire d'étude comparée des sociétés africaines, l'ethnologue-anthropologue Françoise Héritier a consacré l'essentiel de ses recherches au fondement de la domination du masculin sur le féminin.
Dans le train qu'elle prend depuis des années pour la Bretagne, les souvenirs affluent de sa vie, de ses voyages en Afrique, de ses enquêtes sur le terrain autour de la parenté, au début de sa carrière en 1958. Après avoir accompli une série de 9 missions en Afrique occidentale, après presque cinq années de terrain, Françoise Héritier a poursuivi en France ses recherches en devenant, comme elle se baptise elle-même, une "anthropologue dans la cité".
C'est le trajet du bus parisien de la ligne 89, qui donne l'occasion à Françoise Héritier d'évoquer tous les lieux qui ont marqué sa carrière et qui par un heureux hasard se situent tous sur ce trajet qui va de Montparnasse à la BNF en passant notamment par le Collège de France, ou l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
Toujours à l'écoute des évolutions de notre société, Françoise Héritier a participé à de nombreux comités de réflexions sur des sujets, comme l'inceste, l'avortement, qui selon elle est l'instrument crucial pour le développement de la femme, les violences faites aux femmes, la prostitution ou sur les droits de l’homme en général, en tant que Présidente du Conseil National du Sida, nommée par François Mitterrand.
Au fil de rencontres personnelles et professionnelles, Françoise Héritier nous livre sa vision du monde et un message d'espoir pour les siècles à venir: l’espoir que soit abolie la hiérarchie entre les sexes et la possibilité d' imaginer un monde meilleur où d’autres hiérarchies pourraient disparaître car celle entre les sexes est la première et celle qui a fondé toutes les autres.
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