Lecture de À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU de MARCEL PROUST
À L'OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS
Autour de Mme Swann, fin
"Madame Swann se promène dans l'avenue du Bois comme dans l'allée d'un jardin à elle..."
de la p.496 à la p.507 (Editions Quarto)
de la p.196 à la p.210 (Edition Folio)
de :
" Pendant ces périodes où, tout en s'affaiblissant, persiste le chagrin, il faut distinguer entre celui que nous cause la pensée constante de de la personne elle-même, et celui que raniment certains souvenirs..."
jusqu'à :
" Et, comme la durée moyenne de la vie - la longévité relative - est beaucoup plus grande pour les souvenirs des sensations poétiques que pour les souffrances du coeur, depuis si longtemps que se sont évanouis les chagrins que j'avais alors à cause de Gilberte, il leur a survécu le plaisir que j'éprouve, chaque fois que je veux lire, en une sorte de cadran solaire, les minutes qu'il y a entre midi un quart et une heure, au mois de mai, à me revoir causant ainsi avec Mme Swann, sous son ombrelle, comme sous le reflet d'un berceau de glycines. "
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